Présidentielle : 29 parrains guadeloupéens

Présidentielle : 29 parrains guadeloupéens

Depuis l'instauration du suffrage universel, les candidats à l'élection présidentielle doivent recueillir 500 soutiens d'élus pour être éligibles. Maires, conseillers régionaux ou départementaux, 29 Guadeloupéens ont signé le fameux document. En faveur de qui ?

Les candidats à l'élection présidentielle ont traversé les 8 000 kilomètres qui nous séparent de la France hexagonale pour venir recueillir, ici, des parrainages. En fait, ils ont surtout envoyé à des maires, à des conseillers régionaux et départementaux, à des présidents d'EPCI (des communautés de communes ou d'agglomération), par voie postale, le « formulaire de parrainage » qui devait être renvoyé à Paris avant ce vendredi, 18 heures.
Si on s'en tient au registre des parrains, on notera que chez nous, la moisson n'a pas été très bonne. Seule une trentaine de parrains ont souhaité porté au baptême ceux qui briguent le sommet de l'État.
Six candidats ont trouvé parrain : Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, François Asselineau, François Fillon et... Alain Juppé.
À ce « jeu » des collectes de parrainages, il en ressort un net avantage à Emmanuel Macron. Un filleul désiré par pas moins de 15 élus soit, à lui seul, la moitié de l'effectif des parrains.
Sur nos terres socialistes, le candidat PS, Benoît Hamon arrive loin derrière, en obtenant cinq signatures et le Républicain Fillon, rattrapé par les affaires, en enregistre quatre. François Asselineau recueille trois parrainages. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il se contentera...

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